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Fine languette (en roseau, laiton, argent ou paille) dont les mouvements vibratoires sont à la base du principe sonore de certains instruments à vent. Elle peut être simple ou double, battante ou libre.
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Fine languette (en roseau, laiton, argent ou paille) dont les mouvements vibratoires sont à la base du principe sonore de certains instruments à vent. Elle peut être simple ou double, battante ou libre.
Embouchure en forme de bec de certains instruments à vent.
Tube de métal recourbé dans lequel vient se fixer l'anche, l'embouchure ou le bec de certains instruments à vent.
Système mécanique à anneaux permettant d'ouvrir ou de fermer plusieurs trous avec un seul doigt. Le son devient plus libre et le doigté permet une vélocité très égale. Ce système fut mis au point pour la flûte en 1832 par Theobald Boehm, lui-même flûtiste.
La clarinette basse, en si bémol, apparaît au cours des années 1790 dans les ateliers d'Augustin et Heinrich Grenser à Dresde. D'abord employée en remplacement des bassons dans les ensembles militaires, elle est introduite dans l'orchestre symphonique par Giacomo Meyerbeer (Les Huguenots, 1836).
Dans un instrument à vent, mécanisme qui permet de contrôler à distance l'ouverture ou la fermeture d'un trou de jeu.
Partie inférieure et coudée de l'instrument, absente sur les saxophones soprano et sopranino puisqu'ils sont droits.
Choix et jeu des doigts dans l'exécution d'un morceau. (Définition du Petit Robert)
Orchestre composé de cuivres (cors, trompettes, trombones, tubas, saxhorns) accompagnés très souvent d'instruments à percussion.
Orchestre composé des bois (clarinette, flûtes, saxophones, bassons), des cuivres (cors, trompettes, trombones, tubas, saxhorns) et des instruments à percussion.
Norme permettant la liaison d'instruments (synthétiseur, guitare, saxophone, flûte, violon, ordinateur, etc.) entre eux. Elle se présente généralement sous la forme de 3 connexions : IN, OUT, et THRU. L'utilisation la plus simple est la liaison entre deux synthétiseurs par cette interface. L'intérêt de ce système est d'utiliser un réseau bien plus complexe de synthétiseurs.
C'est à Louis XIV et à l'intérêt qu'il portait aux défilés militaires que l'on doit une réglementation précise de l'usage des instruments de musique dans les armées. Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, la musique militaire est ainsi configurée : les fifres et les tambours pour l'infanterie, les trompettes et les timbales pour la cavalerie, les hautbois pour la compagnie des mousquetaires. La clarinette et le cor sont intégrés aux troupes sous le règne de Louis XV et supplantent les hautbois.
A la fin des années 1830, les nouveaux instruments en cuivre ont remplacé en partie les instruments en bois partout en Europe. En France, cette réforme se traduit en 1845 par une réorganisation complète des « musiques régimentaires » et l'adoption par l'armée des instruments inventés par Adolphe Sax (saxhorns, saxophones, saxotrombas) ou d'instruments munis de son système (clarinettes basses, trombones et trompettes à trois cylindres).
Au lendemain de la défaite de 1870, les orchestres militaires manquent d'être supprimés dans la grande réorganisation des armées, mais les sociétés orphéoniques prennent la relève.
Le terme désigne les sociétés musicales populaires. Il qualifie dans un premier temps les chorales, puis, par extension, les sociétés instrumentales (harmonies, fanfares) qui supplantent progressivement les ensembles vocaux dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le mouvement orphéonique recouvre l'ensemble des formations d'amateurs.p>
Extrémité évasée du tube de certains instruments à vent.
Forme intérieure du tube des instruments à vent.
C'est en fait le nom que les musiciens donnèrent au bugle, à perce conique large, muni de pistons, que Sax perfectionne en 1843, breveté sous le nom de nouveau système d'instruments « chromatiques » : un piston compensateur permet les sons glissés. De plus, un dessin plus fluide des tubes additionnels permet une meilleure homogénéité de timbre sur toute la tessiture. Comme pour les saxophones, Adolphe Sax organise les saxhorns en famille complète. Ils sont encore régulièrement employés dans les orchestres de cuivre. Dans les orchestres anglo-saxons, ils prennent le nom d'euphonium, instrument qui ne diffère du saxhorn que par la position de la branche d'embouchure.
Breveté en octobre 1845, ce cuivre à embouchure, muni de 3 ou 4 pistons, est nouveau dans sa forme, étudiée pour que les musiciens dans les musiques militaires puissent jouer aisément en marche ou à cheval. Il se porte à gauche et le pavillon dirige le son au-dessus de la tête de l'instrumentiste. Adolphe Sax adapte ce système aux saxhorns, trompettes et cornets.
Qualité particulière d'un son qui permet de le différencier des autres sons de même hauteur et de même intensité.
Créée par Pierre Louis Gautrot, associé en 1835 à Guichard, la Maison Gautrot est réputée pour être, en 1846, la plus importante fabrique d'instruments à vent (cornets, trombones, ophicléides...) en Europe.
Né en Allemagne et baptisé le 21 février 1700 à Castenholz, près de Cologne, Jean Henri Hemsch, émigre à Paris aux alentours de 1720. Il commence son apprentissage en 1728 dans l’atelier d’Antoine Vater. Passé maître dans la corporation des facteurs d’instruments de musique, il devient juré comptable de la communauté en 1746 et compte parmi ses clients Alexandre Le Riche de La Pouplinière, fermier général et mécène de Jean-Philippe Rameau. Son inventaire après décès, dressé en 1769, décrit un atelier florissant au regard du nombre d’instruments terminés, en révision, en cours de fabrication ou de ravalement.
Compositeur et théoricien, Georges Kastner est un grand érudit : il a acquis un immense savoir dans différents domaines artistiques et scientifiques. Il s'est particulièrement intéressé aux instruments à vent, tant du point de vue musical qu'organologique. Ses deux compositions pour saxhorn et la série de variations pour saxophone alto sont parmi les travaux les plus anciens consacrés à ces deux instruments. Il a été séduit par les innovations d'Adolphe Sax. Son Manuel général de musique militaire (1848) comprend les premières illustrations des instruments de Sax.
Apprenti de Denis Toussaint Noblet, Georges Leblanc lui succède en 1904. A partir de 1925, il construit des clarinettes basses et contrebasses en métal, ainsi que des saxophones, équipés du « système Houvenaghel ». C'est son fils Léon qui lui succède.
Virtuose du saxophone, Marcel Mule rentre à la Musique de la garde républicaine, où il est soliste de 1923 à 1936. Il se produit accompagné d'un orchestre dans des tournées triomphales qui le mèneront jusqu'aux Etats-Unis. Il forme un célèbre quatuor. Le compositeur Alexandre Glazounov lui dédie son Quatuor de saxophones. Il est nommé professeur au Conservatoire de Paris en 1942, à l'ouverture de la classe, et forme ainsi des générations de saxophonistes.
Au début des années 30, à Berlin, Sigurd Rascher travaille le saxophone alto dans la classe du professeur Bumcke. Doué dans le suraigu, il réussit à étendre le registre du saxophone alto sur près de quatre octaves. Il mène une carrière internationale de soliste accompagné des meilleurs orchestres. Les plus grands compositeurs lui dédient des œuvres majeures, enrichissant le répertoire du saxophone (près de 50 concertos pour saxophone alto par Alexandre Glazonov, Paul Hindemith, Jacques Ibert, Lars Eric Larsson…).
Menuisier et ébéniste de formation, Charles Joseph est un autodidacte de la facture instrumentale. Il quitte Dinant pour s'établir à Bruxelles où il fonde, dans les années 1815-1816, une fabrique d'instruments de musique au 1344 rue de l'Evêque. Il s'intéresse à la fabrication des flûtes et des serpents, puis des clarinettes et des bassons, ainsi qu'aux instruments à cordes et aux pianos. Mais ses instruments de prédilection sont les instruments à vent, dont il cherche sans relâche à améliorer la facture.
Douze brevets sont déposés entre 1825 et 1852, relatifs aux perfectionnements apportés au cor (invention du cor omnitonique), à la harpe à clavier, aux lyres, à la guitare, au piano. Il élabore une nouvelle théorie acoustique sur la division de la colonne d'air, d'après laquelle il fabrique une flûte et un basson : tous les sons sonnent également juste. A l'Exposition nationale de 1835, Charles Joseph Sax est considéré comme le premier facteur d'instruments à vent d'Europe. De ses onze enfants, le plus célèbre est sans aucun doute Adolphe Sax.
Fondée en 1885 par Henri Selmer, clarinettiste, la Maison Selmer s'est d'abord spécialisée dans la fabrication d'anches et de clarinettes. Elle commence à produire des saxophones à partir de 1920, avant de racheter les ateliers Sax de la rue Myrha (à Paris) en 1928, puis la manufacture de clarinettes Millerau en 1931. L'entreprise Selmer participe à l'amélioration de la fabrication des saxophones, ce qui lui vaut de conquérir le marché américain et de s'imposer en Europe.