Photo : Claude Germain, photographe

Luth "sanxian"

Anonyme

19e siècle

Chine / Asie

E.559

Le sanxian (qui signifie littéralement « trois cordes ») est un luth à manche long qui présente des similitudes avec la vaste famille des tanbur, répandue sous diverses appellations en Asie centrale.

Il apparaît en Chine sous la dynastie des Han (1279 – 1368) et voyagera, comme avant lui le pipa et bien d’autres instruments et répertoires, vers le Japon dans le courant du XVIe siècle. Il deviendra alors le shamisen.

Le large plectre d’autrefois (semblable à celui du shamisen toujours utilisé aujourd’hui) est aujourd’hui plus petit mais l’instrument est aussi parfois joué, comme le pipa, avec les doigts.

La taille du sanxian varie avec sa région d’origine. Il est plus grand dans le nord que dans le sud de la Chine.

Présent au sein de divers ensembles instrumentaux (sizhu, nanguan), il occupe essentiellement un rôle rythmique et les répertoires qui lui sont spécifiquement dédiés sont peu nombreux. Il accompagne également les chants narratifs ainsi que l'ancien théâtre classique kunqu.

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Vues

  • Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "sanxian", Anonyme, Chine, Asie, 19e siècle, E.559, vue de dos
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "sanxian", Anonyme, Chine, Asie, 19e siècle, E.559, vue de trois quarts
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "sanxian", Anonyme, Chine, Asie, 19e siècle, E.559, vue de profil gauche
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "sanxian", Anonyme, Chine, Asie, 19e siècle, E.559, vue de détail
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "sanxian", Anonyme, Chine, Asie, 19e siècle, E.559, vue de détail
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "sanxian", anonyme, Chine, 19ème siècle, E.559, vue de trois quarts
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "sanxian", anonyme, Chine, 19ème siècle, E.559, détail
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "sanxian", anonyme, Chine, 19e, E.559, vue de face. Photo prise avant restauration.
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "sanxian", anonyme, Chine, 19e, E.559, vue de dos. Photo prise avant restauration.
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "sanxian", anonyme, Chine, 19e, E.559, vue de profil. Photo prise avant restauration.
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "sanxian", anonyme, Chine, 19e, E.559, détail chevillier. Photo prise avant restauration.
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "sanxian", anonyme, Chine, 19e, E.559, détail cordier. Photo prise avant restauration.
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "sanxian", anonyme, Chine, 19e, E.559, détail talon de profil. Photo prise avant restauration.
    Photo : Jean-Marc Anglès

Description

Description
Ce sanxian est monté traditionnellement de trois cordes en soie (de nos jours elle sont le plus souvent remplacées par le nylon) et possède un dispositif particulier : une sorte de capodastre en os ligaturé sur le manche et qui permet en glissant, d'altérer la longueur des cordes vibrantes et par conséquent de varier la hauteur de l'accord " ouvert ". Le long manche ne possède pas de frettes. Il se prolonge à l'intérieur d'une petite caisse de résonance recouverte sur ses deux faces d'une peau de reptile. Son extrémité traverse la base du cadre la caisse et fait office de cordier. Le cheviller n'est pas rapporté au manche, il en constitue une extension (caractéristique de la famille des tanbur). 3 longues chevilles coniques latérales sont fixées obliquement de part et d'autre du cheviller.
Dimensions
Longueur totale 950 mm. Largeur 145 mm.
Historique
Ancienne collection Julien Fau.
Acquisition
Achat - 12/1873
Localisation au Musée
Non exposé.

Documentation

Livre(s)

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